Évolution de la santé et du bien-être : Adopter un parcours de paiement numérique sans faille

L’évolution de l’industrie 4.0 incarne la transformation numérique, affectant pratiquement toutes les industries avec de nouveaux acteurs faisant des vagues importantes à travers les secteurs.  La santé et le bien-être ont été l’un de ces secteurs connaissant une évolution rapide, non seulement dans la santé numérique, mais aussi dans le parcours de paiement des patients, autrefois largement ignoré.   Les différents types de couverture du système de santé, les initiatives des entreprises et les politiques gouvernementales influencent la création de solutions numériques innovantes.   Si le paysage n’évolue pas au même rythme partout, la pandémie a certainement accéléré l’innovation au niveau mondial.

Les paiements numériques sont au cœur de l’évolution du paysage de la santé et du bien-être  

L’essor des plateformes de santé numérique telles que Doctolib en France et en Allemagne a montré une adoption rapide par les médecins et une patience à accepter la télémédecine.  La disponibilité de différentes options de paiement et méthodes de traitement est cruciale pour faciliter un parcours sans faille du patient au sein des plateformes de santé numérique.  La collaboration entre les start-ups et les fournisseurs de solutions de paiement (PSP) a accéléré la numérisation et l’amélioration du processus d’accueil des praticiens.  Au Royaume-Uni et en Allemagne, on observe une plus grande adoption de méthodes de paiement alternatives au sein des apps de santé, telles que PayPal, Google Pay et Apple Pay.

Adoption de plates-formes de santé numériques étayées par des cadres réglementaires

Avant même la pandémie, le secteur de la santé et du bien-être était l’une des principales priorités des autorités gouvernementales :

• La France a été un leader en matière de santé numérique avec un remboursement public des téléconsultations disponible depuis septembre 2018.
• La Belgique a lancé la plateforme mhealth en 2019 pour mieux intégrer les apps de santé mobile dans le système de santé belge.
• L’Espagne a élaboré une feuille de route pour un système de soins de santé numérique depuis 2010 et a accéléré sa stratégie de santé numérique en 2020 dans l’adoption de la santé numérique, en développant des infrastructures et des applications pour promouvoir la santé publique et le bien-être.

Bien que presque tous les gouvernements européens aient élaboré une feuille de route pour la santé numérique, le niveau d’adoption reste très variable, la France, l’Allemagne et l’Espagne étant en tête.

Le secteur florissant de Healthtec ouvre la voie aux paiements numériques des patients

La Healthtech n’a jamais été aussi importante, jouant non seulement un rôle majeur dans la transformation numérique du secteur de la santé et du bien-être, mais servant également de catalyseur dans l’intégration des paiements numériques dans le parcours du patient.   La Healthtec en Europe a connu une année faste en 2020, avec des tours de financement importants et de nombreuses startups de télémédecine et de diagnostic numérique qui ont considérablement augmenté le nombre d’utilisateurs.  Le financement des investisseurs dans le secteur de la santé numérique à l’échelle mondiale est passé de 13,9 milliards de dollars en 2019 à 21,6 milliards de dollars en 2020.  Les investissements au cours des trois premiers trimestres de 2021 ont atteint 34 milliards de dollars à travers 1040 transactions, avec les attentes de clôture au double par rapport à 2020.  La télémédecine était en tête de la catégorie de financement en 2020 avec 4,2 milliards de dollars, soit près de 2,5 fois plus que l’analyse de données et les applications mHealth, qui se sont placées respectivement en deuxième et troisième position. 

Plusieurs grands acteurs ont déjà levé des capitaux importants, notamment le géant britannique de la télémédecine Babylon Health (1,1 milliard de dollars), les bookings médicaux Docplanner, basé en Pologne (141 millions de dollars) et Doctolib, basé en France (267 millions de dollars), et le leader franco-suédois de la santé numérique Kry (568 millions de dollars).